© Photos Emilie Gravoueille

Ce projet de construction d’une halle de sports s’implante dans un vaste espace issu de la disqualification d’anciennes emprises ferroviaires. Le site en conserve l’empreinte et la géométrie. Le projet s’inscrit dans cette reconquête progressive. Tout d’abord le lieu est marqué par une ligne de chemin de fer qui borde, en décaissé, la limite Sud du site et s’arrondit à la séparation des lignes vers Niort et Rochefort. La présence de la mer se devine plus qu’elle n’imprime le lieu. Pas de vue majeure vers un horizon maritime, mais ponctuellement des percées visuelles. Le projet doit intégrer deux volontés principales, rester à l’échelle du quartier et en même temps être parfaitement identifié et traduire une image de dynamisme liée aux sports universitaires. Pour répondre à ces deux idées, le projet propose de s’ajuster aux différentes limites présentes. Il s’incurve et se plie pour offrir à chaque partie du programme la meilleure implantation. Au Nord les salles de dojo et arts du cirque, au Sud la salle de musculation et à l’Est, sur la plus grande partie du site, la salle de sports collectifs. Le projet se compose de trois entités bien distinctes rassemblées autour du hall commun. Nous avons pris le parti d’associer le volume strictement utile à chaque entité avec une forme douce qui enroule dans un mouvement continu et sans à-coup l’ensemble du programme. L’entrée de l’équipement s’ouvre vers le Nord-ouest en direction de la halle de sports existante. Sa position en creux par rapport à l’enveloppe extérieure permet en plus de l’attente à couvert, le stationnement protégé des vélos. Le ruban est uniformément traité en métal déployé d’aluminium. Cette matière offre plusieurs avantages. Vue de loin, de la mer, elle fond le projet dans la tonalité générale du site tout en conservant des reflets et des variations de tonalité en fonction de la couleur du ciel.